On s’échauffe
C’est le temps qui fait ça.
Surtout chez les rockeurs à banane, par exemple. Il en reste dans mes souvenirs, des rockeurs à banane. On les oublie, on devrait pas. La Gomina (Brillantine, Wax, Pomade, le Pento), ça coule dans les yeux, étanchéifie la cervelle, déjà lisse. Je raconte toutes les bêtises que je veux, rappelant courtoisement à toustes que je suis chez moi.
Mais aussi parce que je m’ennuie en décédant de cuisson lente (35°c) et que je lis le Canard qui me déprime.
Je pense à Fluide (la moitié du personnel du mensuel nommé plus avant émarge maintenant au Palmipède, les meilleurs) qui m’a oté à vif un bout de moi et bizarrement à Margerin (à qui je pense, donc, là. Cette phrase est construite comme un pont génois), j’ignore pourquoi.
La nostalgie, camarade. Cherche pas.