Sauvetage Place du Marché
Martinet aux ailes trop larges, qui vire et crie sa joie autour de la maison. Tel est le cœur.
Il dessèche le tonnerre. Il sème dans le ciel serein. S’il touche au sol, il se déchire.
Sa repartie est l’hirondelle. Il déteste la familière. Que vaut dentelle de la tour ?
Sa pause est au creux le plus sombre. Nul n’est plus à l’étroit que lui.
L’été de la longue clarté, il filera dans les ténèbres, par les persiennes de minuit.
Il n’est pas d’yeux pour le tenir. Il crie, c’est toute sa présence. Un mince fusil va l’abattre. Tel est le cœur.
René Char
S’il touche au sol, il se déchire.
Meuuuh naon ! En l’occurence, ce mignon petit Martinet Noir juvénile faisait plutôt comme une mignonne petite crêpe de goudron à plumes au beau milieu de la place ouf déserte. Il a dû se casser le pif d’un arbre en bordure avant de savoir convenablement voler. C’est déjà une bonne chute.
Nul mince fusil ne l’a abattu.
Il a l’air d’aller plutôt bien mais bouge peu et refuse le sandwich. Will see, qu’il se repose.
3 Comments
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Il s’est envolé finalement. Il va très bien, il vous embrasse.
Alors toi, en fait, tu est resté toujours aussi COOL 2 décennies après. Je te raconterai peut-être un jour lorsqu’on a sauvé un corbeau avec Christophe. Vive les piafs !
Ouais, il était trop choupinou (j’ai une fille).
Bises coolman